Alain Jean-Marie trio

Alain Jean-Marie trio

Quand

21 août 2025    
20h30
Réserver

Théatre de Lisieux
2 rue au Char, Lisieux, Calvados, 14100

Né en 1945 à Pointe-à-Pitre, Alain Jean-Marie apprend le piano en autodidacte dès l’âge de huit ans. Adolescent, il fait ses débuts professionnels dans les bals en Guadeloupe, et en particulier au sein de l’orchestre de Robert Mavounzy. En 1973, Alain Jean-Marie s’installe à Paris. Rapidement reconnu comme un partenaire de premier choix, il est abondamment sollicité depuis lors, et accompagne régulièrement les plus grands : Chet Baker, Sonny Stitt, Art Farmer, Johnny Griffin, Lee Konitz, Bill Coleman, Max Roach, Christian Escoudé…
Prix Django Reinhardt en 1979, il accompagne régulièrement la chanteuse Dee Dee Bridgewater à partir de 1986, époque à laquelle elle le sollicite pour accompagner son spectacle consacré à Billie Holiday, « Lady Day ». La même année, Alain enregistre en duo avec le contrebassiste Niels-Henning Orsted Pedersen (Latin Alley – 1987). En 1990, il enregistre également avec Abbey Lincoln, aux côtés de Jackie McLean, Billy Higgins et Charlie Haden. Depuis cette époque il joue et enregistre également fréquemment avec Barney Wilen. En 1991, il enregistre en trio avec Henri Texier et Aldo Romano (« The Scene Is Clean » – 1991). Avec Michel Graillier, il enregistre à cette époque deux superbes albums de duos de pianos, « Portrait in Black and White » et « Oiseaux de Nuit ».
En 1992 il vient sur le devant de la scène avec la suite de Piano Biguines, Biguine Reflections, qui sera suivi de trois autres opus. Il puise ici dans ses racines antillaises, et y adjoint sa culture be-bop dans un mariage biguine-jazz particulièrement réussi, et où il rend hommage aux fondateurs, Al Lirvat, Robert Mavounzy… Parallèlement, Alain Jean-Marie se produit en trio plus strictement jazz, avec Gilles Naturel et John Betsch (Lazy Afternoon – 2000). Alain Jean-Marie travaille également en solo, et enregistre en 1999 « Afterblue », pour lequel il reçoit le prix Boris Vian de l’Académie du Jazz (1999 – meilleur album de jazz français) et le Django d’Or (2000 – meilleur musicien français de jazz). Alain multiplie les concerts et devient également l’un des piliers incontournables de la rue des Lombards.
C’est en 2004 que Alain Jean-Marie publie son deuxième disque solo « That’s What » / Label Elabeth, consacré à un répertoire de semi-standards auxquels il ajoute sa touche harmonique originale et son phrasé léché. A partir de 2005, on retrouve également Alain en concert en duo avec Mario Canonge. Ils se produisent avec cette formule en France et aux Antilles. L’année suivante, Alexandre Lourié réussit à obtenir l’accord d’Alain Jean-Marie pour réaliser sur lui un documentaire consacré à sa vie. Le film sort en DVD fin 2007 dans la série Jazzmen Aujourd’hui, augmenté de séquences musicales mettant en scène les différentes formules qu’Alain affectionne, le trio jazz, biguine, ainsi que des duos avec Morena Fattorini et une pièce en solo.
En 2020 parait l’album « Interplay, The Music of Bill Evans”, enregistré en duo avec le contrebassiste Diego Imbert. Cet album a reçu le Prix du Disque Français 2020 par l’Académie du Jazz.
En 2021, à l’âge de 76 ans, Alain Jean-Marie reçoit une Victoire d’honneur lors des Victoires du jazz.

En 2023, Alain Jean-Marie enregistre « Creole Promenade », un album piano solo produit par le label Paradis Improvisés.
La même année sort « Time to Dream », un album en duo avec le saxophoniste André Villéger (Camille Productions).
En 2024, le réalisateur Bertrand Fèvre tourne l’excellent documentaire « Alain Jean-Marie, Impressions Cubaines » pour France TV.

Alain Jean Marie – piano
Gilles Naturel – contrebasse
Philippe Soirat – batterie